mercredi 30 janvier 2008

Petit éloge du lit ...

Ma première intention était de titrer : petit éloge du sommeil. Mais en y réfléchissant vraiment, le sommeil, par sa présence durant notre période d'inconscience, ne nous laisse pas ses petites sensations de bonheurs furtives que peut apporter un lit. Le lit est le meilleur ami de l'homme. L'homme n'est jamais aussi heureux qu'allongé, car il ne fait rien.

Prenons tout d'abord, en toute logique chronologique, la période des premiers contacts avec ce bienfaiteur. Ou plutôt non, prenons l'approche.


Dés l'instant où vous songez à votre coucher, la mécanique se met en route. Vous songez à lui. A elle. A cette couette qui vous réchauffe, vous enveloppe. Vous n'êtes dés lors que le petit enfant, qui réclame la protection et la sécurité parentale. Vous êtes serein et certain de l'invulnérabilité que va vous conférer cette pourtant si frêle protection.

L'excitation s'intensifie à mesure que vous vous préparez. Pyjama ou pas pyjama la question importe peu. Seule une sensation d'aisance et de bien être dans la tenue choisie prévaut.

Mais à mesure que vous vous changez, que les couches de vêtements s'effritent, un léger frisson de fraîcheur vous parcours peu à peu. Laissons le, il n'en sera que plus agréable par la suite.

L'extinction lumineuse marque alors le début du bonheur.

Emmitouflé sous la couette, allongé sur le moelleux du matelas, rares sont les moments journaliers qui peuvent se targuer de procurer une telle bouffée de plaisir. Quelle jouissance que de pouvoir étendre, détendre ses muscles, les étirer de long en large jusqu'à une détente quasi orgasmique. Ne laisser s'échapper aucun morceau de chair du drap. Se sentir recouvrir de la tête aux pieds d'une couche protectrice.

L'imagination est alors placée dans des conditions optimales, nourrissant abondamment les rêves les plus fous.

Et puis partir ...


Il arrive cependant que durant ses vacations imaginatives, nous soyons réveillés par inadvertance, par une quelconque source extérieur. Il est alors tout à fait sympathique de constater qu'il puisse se trouver encore 1 ou 2 heures pour agrémenter un peu plus notre nuit.


Il est donc d'autant plus brutal le matin de devoir non seulement se réveiller et repartir pour une journée de réalité, mais aussi de quitter ce lieu si propice au bien être. Fichu réveil !!!


Et puis il est tellement d'autres choses agréable à faire aussi dans un lit ...


Vivement que je me couche \o/ !!!

lundi 7 janvier 2008

Sympathy for the Devil ...

Finalement je n’en ai pas marre, je suis simplement lunatique.

Je viens d’en faire l’étrange découverte il y a 30 min en rentrant chez moi, à pied.

Ce matin je me lève et je te bouscule, tu ne te réveilles pas comme d’habitude. Non, mais comme d’habitude, j’émerge de mon lit, doucement. Je me glisse péniblement sous la douche. Et je me rendors.

Fichtre j’étais encore de mauvaise humeur, n’ayant aucune envie de retourner en cours et de devoir me lever si tôt. D’ailleurs pourquoi ne pas décréter que la journée commence à 12H. Quitte à je préfère autant travailler de 12h30 à 20H plutôt que de 9h00 à 12h et de 12h à 16h30. Enfin bon c’est un autre problème.

Et me voila donc parti sur le chemin des écoliers, accompagné de mon désespoir et de mon mp3 qui ne m’enfonçait un peu plus vers le tréfonds de mes pensées. Parce que oui écouter du Bryan Adams à 8h00 n’est pas la meilleur chose en soit pour entamer une journée pourvu d’une bonne dose de joie :D .

J’arrive donc, presque défaitiste en cours, n’ayant ni fait mon dm de math, ni fait mes exos de physique et ni appris ma kholle de math. De quoi se réjouir ^^’…

Résultat de la journée ?

Une réussite totale. Là où je suis passé, j’ai vaincu. Modeste de surcroît. Et alors ? :D

Le retour fut un pur moment de jouissance que je ne saurais expliquer. I'm a man of wealth and taste. Finis Bryan Adams, place aux Stones. A déambuler dans la rue, en écoutant Sympathie for the Devil, je me suis sentit grand. J’avais l’impression que rien ne pouvait me résister, que tout m’était possible. Il y a des chansons comme ça qui vous donnent, qui vous communiquent certaines impressions. Les basses, la batterie, le rythme, les paroles, la voix de Mick, tout y est. Plutôt que de partir en vrille sur cette fabuleuse musique je vous laisse plutôt la découvrir, enfin la redécouvrir :D .

Rahhh et puis j’ai plus envie d’écrire. Je vais plutôt aller revoir une énième fois Entretien avec un vampire. Tout ça pour dire qu’hier ça n’allait pas, et qu’aujourd’hui tout vas pour le mieux dans le meilleur des mondes :D .

Qu'en sera-t-il demain ?

vendredi 4 janvier 2008

Je crois que j'en ai marre ...

Je crois que j'en ai marre ...

Marre de tout - marre de ne pas savoir m'exprimer - marre de ne pas me faire comprendre - marre d'être frustré - marre du matin - marre des gens - marre de ne pas savoir ce que je veux - marre de n'être jamais content - marre de déprimer - marre des vélibs cassés - marre de jouer - marre de le prépa - marre d'être dépendant - marre de trop dire ce que je pense - marre de pas dire assez ce que je pense - marre des coiffeurs – marre d'être confus - marre de m'interroger perpétuellement - marre d'être insatisfait - marre de cette nana là - marre de glander - marre d'être incompris - marre des mauvais jours - marre de l'habitude - marre de la monotonie - marre des monologues - marre de ne pas comprendre - marre de me faire peur - marre de mes contradictions - marre de Mike Brant - marre des longues phrases où on aimerait pouvoir réellement dire ce qu'on ressent sans pour autant y arriver - marre de la ponctuation – marre d’être jaloux – marre d’envier les autres - marre de Deep Purple - marre d'espérer - marre des vieux - marre de toujours vouloir contredire - marre des jeunes - marre de tout ça qui ne veut rien dire - marre des marres - marre des mares - marre des mars - marre de n'avoir rien à dire - marre de chercher le regard des autres - marre des « bonnes années » - marre des étrons - marre des poneys du Luxembourg - marre d'avoir tant de choses futiles à dire - marre des questions sans réponse - marre des feuilles blanches - marre des incompétents - marre de mon incompétence - marre du wifi - marre d'être loin - marre de l'ennui - marre de ne pas oser - marre de pas avoir de correcteurs d'orthographe - marre d'avoir l'impression de ne dire que des conneries - marre d'avoir honte - marre de me répéter - marre d'être pathétique - marre d'être ridicule - marre de cette merde - marre de ce point.

0 H 00

Que peut-on offrir à une génération qui a grandi en découvrant que la pluie était du poison et que le sexe menait à la mort ?