mercredi 21 mai 2008

Je te taggue, tu me taggues, nous nous tagguons ...

Bon et bien puisque qu’apparemment j’ai été « taggé », notion qui reste assez vague pour moi, il faut si j’ai bien compris que je vous fasse part de 3 plaisirs de ma vie.

Bon et bien commençons par un de mes petits plaisirs que j’ai assouvi ce matin alors, et n’y voyais rien du tout de sous entendu là dedans.

Au commencement était Paris : Me balader tôt le matin dans un Paris gorgé de soleil. Passer par le parc Georges Brassens, redescendre la rue des morillons puis prendre un Velib. Voir s’éveiller les poissonniers, boulangers et charcutiers, et constater que la vie de quartier est bien plus développé à Paris qu’on pourrait le penser.

Dumas n’est jamais loin : S’allonger sur un lit et parcourir 3000 pages de Mousquetaires avec un léger fond sonore en sirotant un verre de coca.

L’avenir appartient aux Spin Doctors : S’accorder un après midi juste pour regarder une énième fois des épisodes de Spin city et admirer la classe, l’entrain, l’intelligence de Michael Flaherty, alias Mickael J. Fox.

Et puis bon comme je suis obligé de tagguer quelqu’un, je taggue Anna ^^ .

mardi 13 mai 2008

Non je n'ai rien oublié ...

Je ne saurais dire si c'est l'approche de la vingtaine, ou peut être la fin de mes années lycées, mais depuis près de 6 mois, une sorte de nostalgie c'est installée en moi. Pour preuve, depuis j'écoute Aznavour. Mais ceci est paradoxal avec ma forte volonté de partir de chez moi, de m'émanciper, de grandir.

Depuis quelques temps, une vague de nouveaux membres nés dans les années 90 est arrivée sur PI. Qu'ils soient de 93, 94, 95 voir 99 comme j'ai pu le voir, je n'ai pas la sensation d'appartenir à leurs générations. Je suis de la génération révolu, de celle qui regardait Dragon Ball Z plutôt que pokémon. De celle qui jouait aux Pogs ou aux Jojos et non aux cartes Yu-Gi-Oh. De celle qui dansait la macarena ou le mia et non la tecktonic. De celle qui a vu la France championne du monde de football... Tous ces points de repères et de comparaisons pourront sans doute paraître pathétiques, et pourtant ce sont mes souvenirs.

Et j'éprouverais presque de la crainte à l'idée de les perdre. A trop vouloir me plonger dans l'avenir j'ai peur de noyer mon passé. De perdre une part de mon identité, de perdre mes racines. J'ai toujours trouvé ça con et has been les gens parlant de leurs racines, et pourtant je les comprend.

Qui m'aurait dit qu'un jour j'en viendrais à regretter le temps passé ? Non pas que je prendrais en pitié ma mélancolie, mais presque.

Finalement, on s'aperçoit bien plus du temps qui passe à la fin d'une année scolaire qu'à la fin d'une année temporelle. Les années ne se terminent pas le 31 décembre, mais le 31 juin.