mardi 31 mars 2009

Parce que ça faisait longtemps ...

Chacun son tour, exalté par le vent des cimes et la fumée de cannabis, suggère une idéologie de secours :

" Que diriez-vous de l'altravaillisme ? Une société où il n'y aurait que des chômeurs, donc plus de jaloux.

- Mon système est bien meilleur : la société de non-consommation, où plus personne n'achèterait de produits dans les magasins. Il n'y aurait plus que du recyclage.

- J'ai beaucoup mieux : le total-redistributisme. On crée un RMI pour tout le monde, payé par la TVA de tout le monde. On pourrait aussi appeler ça le collectivisme capitaliste.

- Et l'anarcho-ploutocratie, qu'en pensez-vous ? Un monde dans lequel il n'y aura plus de Sécurité sociale, plus d'impôts, plus d'interdictions de fumer, où la drogue sera légale, et où seule la propriété privée sera protégée par une armée de vigiles..."



Marc contemple son œuvre avec compassion. Ces États Généraux sont dans un sale état général. Il conclut :

" Pas du tout. Vous n'y êtes pas du tout. L'avenir, c'est le Parisianisme."



Ari et Jean-Georges sont interloqués. Marc ne se laisse pas démonter.



"Oui, le Parisianisme, qui n'a rien à voir avec le sens qu'on prête généralement à ce mot (mondanités parisiennes, élitisme des beaux quartiers, etc.). Le Parisianisme, c'est la lutte pour l'indépendance de la ville de Paris. Faisons comme les Corses, les Basques ou les Irlandais, les seuls peuples respectables d'Europe ! Créons notre OLP, l'Organisation de Libération de Paris, et fomentons des attentats contre la République Française scélérate qui veut nous obliger à partager le même pays que les Bretons, les Berrichons ou les Alsaciens. Allons-nous laisser la plus belle ville du monde ouverte à n'importe quel provincial ? Vive Paris, à bas la France ! Êtes-vous prêts à mourir pour cette ville?"



En chœur, les quelques partisans hurlent leur approbation éternelle. Marc invente même des slogans, dont le plus mnémotechnique est :" In-dé-pendance ! Paris-n'est-pas-en-France !" Repris à l'unisson deux cents fois, il finit par devenir crédible.



Vacances dans le coma, F. Beigbeder.



Je savais bien que samedi soir quand j'entonnais le refrain " In-dé-pendance ! Paris-n'est-pas-en-France !" , le long du jardin du Luxembourg, que celui-ci m'était familier.
Je pourrai dès lors reprocher au précurseur du mouvement d'avoir honteusement plagié Beigbeder, mais pour l'avoir fait moi-même à plusieurs reprises je n'oserai émettre la moindre critique.
Toutefois il n'y a pas à dire, cet extrait est foutrement jouissif !!!

mercredi 11 mars 2009

Parce que sinon je serai le dernier de la liste des mises à jour de blog de Camille ...

Me voila contraint d'écrire un nouveau message sur ce blog à cause d'une foutue parole que je me suis promis de tenir, à savoir de ne jamais être le dernier dans la liste de mise à jour de blog présente sur celui de Camille. (Je ne mettrais pas le lien ici puisque non seulement je suppose que "mes" éventuels lecteurs le connaissent mais surtout parce que j'ai la flemme :D ).
Je pourrais m'arrêter là puisque en soit ce message pourrait déjà selon moi remplir à merveille son rôle, mais j'ai décidé de sortir un peu de ma réserve habituelle donc je vais me laisser prendre au jeu des 25 "notes" sur moi puisque ça à l'air d'être à la mode par les temps qui court.

1. Je n'ai strictement aucune idée de ce que je vais bien pouvoir vous balancer comme anecdotes dans ce questionnaire. Comme d'habitude je vais improviser.

2. Chaque année je pars 4 jours en juillet chez mes grands parents pour regarder le tour de France en compagnie de mon grand père, et je ne manquerai ce rendez vous pour rien au monde. Mes journées débutent à 11h par un petit déjeuner devant le départ de l'étape du jour, puis se prolonge ainsi jusqu'à la fin de l'étape et s'enchaine sur une partie de pétanque jusqu'au couché du soleil. Un vrai havre de paix.

3. J'ai une très forte affection pour mes deux grands pères et je n'ose penser à mon état à leur disparition. (Morbide mes pensées non :D ?)

4. Je songe sérieusement après l'obtention d'un diplôme d'ingénieur de tout plaquer pour tenter de devenir journaliste sportif ou de rock.

5. J'ai une grande admiration pour les rockstars qui ont toujours fait ce qu'ils aimaient au risque de se planter, chose que je n'aurai jamais le courage de faire.

6. Je n'attend plus qu'une chose : être indépendant.

7. J'aimerai un soir me retrouver à prendre simplement une pinte avec Pete Townshend, Bob Dylan, Ray Davies, David Bowie, Patti Smith et Marc Bolan en écoutant leur musique. Avec un seul, j'accepte aussi.

8. J'aimerais pouvoir tenir une conversation normal en anglais.

9. Je n'ai jamais aimé les filles avec qui je suis sorti. Ce qui explique que je peux changer souvent de copine.

10. Pourtant j'ai aimé quelques filles.

11. Je ne supporte plus la prépa, les maths et la physique. Vivement dans 4 mois que mes concours soient passé.

12. Je suis d'ailleurs en train de sécher un DS de math en ce moment même.

13. Je suis un peu superstieux mais le chifrre 13 ne m'a jamais dérangé.

14. J'ai beaucoup d'auto-dérision mais je ne supporte pas qu'on me prenne pour un con.

15. Je suis quelqu'un de très nostalgique et j'adore revenir sur les traces de mon passé.

16. Je suis assez fasciné par les lieux et objets historiques qu'ils soient significatifs de bonnes ou mauvaises choses.

17. Malgrés ma grande confiance en moi, j'ai un besoin important de la reconnaissance des autres.

18. J'ai une grande considération pour les personnes brillantes et inteligentes, bonnes ou mauvaises.

19. Je suis devenu addicte au golf depuis que j'ai commencé et je rêve de partir entre amis me faire des golfs aux 4 coins du monde.

20. J'ai une soif perpétuelle de savoir et de culture, même si je suis loin de comprendre et d'aimer toutes les formes d'arts.

21. Je crois qu'au fond ma soif de savoir n'était initialement que destiné à m'aider pour séduire.

22. Paradoxalement je peux être très franc comme très hypocrite.

23. Je ne crois pas à l'amour unique et éternel. Pour moi tout est question de moments, d'instants, de situations.

24. J'ai beau avoir l'air toujours serein et tranquille, je suis très torturé et je m'interroge régulièrement.

25. Je n'ai plus d'idée, et comme je veux désormais finir ce message, je m'en tiendrai là, et je ne ferai même pas l'effort de me relire donc laissons libre cours à mes fautes d'orthographe.